Lorsqu’une crise éclate, chaque minute compte. Dans un monde hyperconnecté, les informations circulent à la vitesse de l’éclair et une rumeur peut faire plus de dégâts qu’un fait établi. Pour une entreprise, une mauvaise gestion de crise peut sérieusement nuire à sa réputation, affaiblir la crédibilité de ses dirigeants et mettre en péril sa pérennité. C’est pourquoi une communication de crise maîtrisée est absolument essentielle, notamment face aux journalistes.
Presstance, spécialiste de la communication stratégique, vous donne les clés pour réussir votre prise de parole en situation de crise.
Pourquoi la communication de crise est-elle nécessaire face aux journalistes ?
En période de crise, le silence est rarement une option. Attendre que la tempête passe, c’est souvent laisser les autres – les médias, les réseaux sociaux, les concurrents – raconter votre histoire à votre place. Et souvent, pas dans le sens qui vous est favorable.
Les enjeux sont multiples :
Une communication de crise efficace doit donc être rapide, claire, cohérente et humaine.
Avant même de prendre la parole devant un journaliste, il est impératif de clarifier vos objectifs de communication. Ce travail préparatoire conditionne la pertinence de votre discours et la crédibilité de votre posture.
Posez-vous les bonnes questions :
En fonction du contexte, deux scénarios peuvent se dessiner :
Dans tous les cas, une posture honnête, mesurée et structurée est toujours mieux perçue qu’une communication défensive ou évasive.
En communication de crise, il ne s’agit pas de tout dire, mais de bien dire. Vous devez identifier et répéter les messages-clés que vous souhaitez faire passer, et les formuler de façon qu’ils soient repris tels quels par les médias.
Les ingrédients d’un bon discours de crise :
Par exemple : « Notre priorité absolue est la sécurité de nos clients. À ce jour, nous mobilisons toutes nos ressources pour résoudre cette situation. »
Cette phrase, claire et ferme, est susceptible d’être reprise telle quelle dans un article ou un reportage.
Astuce SEO & image : intégrez subtilement vos valeurs (transparence, responsabilité, réactivité) dans ces messages. Cela contribue à restaurer la confiance tout en renforçant le positionnement de votre marque.
Improviser lors d’une interview en période de crise est un risque que vous ne pouvez pas vous permettre. Un mot mal choisi, un chiffre erroné, une attitude hésitante et votre crédibilité s’effondre.
Comment bien se préparer ?
En communication de crise, la cohérence est un gage de sérieux. Il est essentiel de s’en tenir à une stratégie de discours unique, validée en interne, que ce soit pour un communiqué de presse, une interview ou un post sur les réseaux sociaux.
Le jour de l’interview ou de la conférence de presse, cela suppose de suivre rigoureusement sa ligne de conduite, sans dévier d’un iota. Chaque réponse donnée au journaliste en communication de crise doit avoir été soigneusement préparée et pesée !
Ce que cela implique :
Si une question vous met en difficulté : n’hésitez pas à différer votre réponse avec des formules comme « Nous reviendrons vers vous dès que nous aurons des éléments fiables » ou « Cette information est en cours de validation ».
Mieux vaut une réponse différée qu’un faux pas médiatique.
Le ton de votre voix, votre posture, vos expressions faciales sont aussi importants que vos mots. En situation de crise, vos interlocuteurs – journalistes, grand public, collaborateurs – scrutent votre comportement avec une extrême attention.
À faire :
À éviter absolument : colère, agressivité, ironie, fuite du regard, sourires inappropriés… Chaque détail compte.
L’image que vous renvoyez visuellement lors d’une prise de parole médiatique est déterminante. Une posture nonchalante ou une tenue inappropriée peut faire passer un message contradictoire.
Adoptez :
Devant les caméras, vous ne parlez pas seulement aux journalistes : vous vous adressez à des milliers de personnes. Chaque geste, chaque intonation contribue à façonner l’image de votre entreprise en temps réel.
Peu importe la question posée ou l’attitude du journaliste en communication de crise : vous devez absolument Une erreur classique : relâcher sa vigilance une fois l’interview terminée. En communication de crise, il n’y a jamais de « off ». Même dans un moment de détente, tout ce que vous dites peut être utilisé contre vous.
Exemple à éviter : une confidence glissée dans les coulisses, un trait d’humour mal perçu, un soupir d’exaspération filmé à votre insu…
Règle d’or : tant qu’un journaliste est présent, vous êtes en représentation.
Retenez bien une chose : il n’y a pas de « off » en présence de journalistes !
En situation de crise, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Chaque mot, chaque geste, chaque silence peut peser lourd dans la balance médiatique. Vous devez agir vite, mais avec méthode. C’est exactement ce que nous vous proposons chez Presstance.
Nos experts vous accompagnent dans :
Une communication de crise face à un journaliste, ou à un ensemble de médias, doit être soigneusement préparée en amont.
Faites confiance aux experts en communication de chez Presstance pour prendre en charge votre entraînement !
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